Commune de Charmont-sous-Barbuise
Écartelé, en un d’argent à la gerbe de blé de sable, en deux d’azur à la Croix ancrée d’or, en trois d’azur à la bande ondée d’argent et en quatre d’argent à la plume d’oie de sable
(description en langage héraldique)
La gerbe de blé représente la production agricole du lieu et la bande ondée la rivière Barbuise, affluent de l’Aube. La croix ancrée renvoie à l’ensemble des familles seigneuriales qui habitèrent le bourg. La plume évoque Gabriel Maurière (1873-1930), écrivain prolifique, pseudonyme de Marie Gabriel Henri Legrand, natif de Bessy (Aube) et venu à Charmont à l’âge de 8 ans (son père y étant nommé instituteur).
(explication des signes composant le blason)
Armoirie créée en 2021, validée par la commission départementale d’héraldique de la Société académique de l’Aube.
Délibération du conseil municipal de Charmont-sous-Barbuise du 28 septembre 2021.
Quelques mots de l’histoire du cheminement de la volonté de créer le blason de la commune de Charmont-sous-Barsuise.
Françoise Pillot-Sassinot trouve ses racines à Charmont-sous-Barbuise avec les Vallat (Georgette Sassinot, sa mère, est née Vallat) et fait la connaissance de Jacques Vallat (petit-fils d’Henri Legrand, alias Gabriel Maurière). Ancêtre commun : Vallat Rémi né en 1724 à Saint-Priest-la-Prugne (Loire) décédé le 21 décembre 1793 à Charmont-sous-Barbuise. Depuis plus de 10 années suite à sa rencontre avec Jacques Vallat, Françoise Pillot-Sassinot souhaitait la création du blason de la commune qui n’avait pas encore le sien dans le département. Le maire de l’époque, Maurice Mary, interrogé, avait donné son accord et voulait que nous composions le projet. La collaboration de la commission d’héraldique de la Société académique de l’Aube est obligatoire pour que le blason soit validé (Françoise Pillot-Sassinot est membre de cette société). Elle avait commencé mais Jacques Vallat est décédé le 5 mars 2016. Les démarches sont longues.
Madame le Maire, Liliane Battelier, a ensuite donné son accord à Mathieu Baty pour que nous poursuivions nos propositions. Mathieu est maintenant le maître d’œuvre avec le responsable de la commission d’héraldique de la Société académique de l’Aube, Jean-Luc Liez et Françoise.
Plusieurs versions du blason furent présentées, d’abord à la commission info, présidée par Philippe Coradin adjoint au maire, qui a eu la lourde tâche de choisir une version, mais la commission a l’unanimité s’est prononcée pour ce choix. Après délibération lors du conseil municipal du 28 septembre 2021, Mme Battelier maire du village devait demander la validation à la préfecture, et c’est fin décembre 2021 que cette décision de blason était acceptée par le préfet. Merci à tous pour le travail effectué, car aujourd’hui ce blason commence à orner l’entête des courriers de la mairie. Petit à petit il prendra sa place dans notre vie communale et viendra probablement orner la manche de l’uniforme de nos sapeurs-pompiers, corps dévoué à la population.
Voici la description des signes en langage héraldique :
Écartelé, en un d’argent à la gerbe de blé de sable, en deux d’azur à la Croix ancrée d’or, en trois d’azur à la bande ondée d’argent et en quatre d’argent à la plume d’oie de sable.
Et celle en langage actuel :
La gerbe de blé représente la production agricole du lieu et la bande ondée la rivière Barbuise, affluent de l’Aube. La croix ancrée renvoie à l’ensemble des familles seigneuriales qui habitèrent le bourg. La plume évoque Gabriel Maurière (1873-1930), écrivain prolifique, pseudonyme de Marie Gabriel Henri Legrand, natif de Bessy (Aube) et venu à Charmont à l’âge de 8 ans (son père y étant nommé instituteur).
Bref historique de Charmont, un village d'histoire.
En 1972, les communes de Charmont et Fontaine-Luyeres fusionnent, pour donner naissance à Charmont-Sous-Barbuise. La dénomination de 1919 "sous-Barbuise" est déclarée absurde, bien que maintenue, puisque Charmont est sur la Barbuise. Cependant, l'ancien nom du village de Charmont est Colaverdey. Ce changement a eu lieu en Janvier 1669 grâce à Louis François Hennequin, procureur général au Grand Conseil.
Dès le 9e siècle, l'abbaye de Saint Loup de Troyes possédait des biens à Colaverdey. De plus, l'église de Fontaine était succursale de Luyères.
La famille chevaleresque de Colaverdey ne s'éteignit qu'au milieu du 15e siècle. De ce fait, Colaverdey et Fontaine furent achetés par Nicole Mauroy et furent cédés à ses descendants jusqu'au 16e siècle. Cependant, en 1646, François Mauroy légua Charmont à son petit fils Bénigne Hennequin, qui acheta Fontaine en parallèle. Jusqu'à la révolution, Charmont et Fontaine eurent les mêmes seigneurs, dont Joseph-Antoine Hennequin, procureur général au Grand Conseil, ambassadeur à Venise. Nous lui devons la construction du château au début du 18e siècle, qui demeure, encore aujourd'hui.